BIOGRAPHIE DE ALEXANDRA NEREÏEV

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«Il y a une chose que je sais, indélébile...Et si l’on ne comprend pas ce que j’écris, je m’en fiche, voilà la seule chose que je sais.Les anges me connaissent, et si j’ai laissé sur la terre un seul esprit attentif à ma quête ce sera bien assez pour le purgatoire philosophique auquel je prépare mes ivresses quand je serai à Shamballah.»

Alexandra Nereïev

1976: Naissance au Chesnay France

1988:

«C’est en 1988, lorsque j’ai eu douze ans et que l’on martelait nos yeux ,prêts à tout prendre, d’affiches 4X3 mètres d’un «Génération Mitterrand» géant, que j’ai réellement cessé d’imaginer que je serai pilote d’essai dans l’armée de l’air française.
C’est là que j’ai commencé à flirter et que j’ai brûlé la réponse frustrante qu’un quelconque secrétaire du cabinet du président de la République m’avait faite envoyée par, sans doute, une autre, tout aussi quelconque, secrétaire dactylo.

Ce n’était pas la réponse en soi qui m’avait fait mal, c’était juste le fait que le Président, auquel j’avais écrit personnellement, ne me réponde pas tout aussi personnellement.

L’évier de la cuisine, entouré d’un plan de travail plastifié, garda toujours les traces de ma maladresse à y brûler le seul message important que me livra la République Française.
Alors me vinrent des poèmes et je transcendais mes dessins d’avions et de bicyclettes, ou autres choses technologiques (mon grand-père m’avait offert un set de géométrie orange dont il ne me reste qu’une grande équerre), en fées, lutins et sirènes...Je me souviens aussi que nous avions eu une portée de chatons dans le placard de la chambre de ma mère, et c’est à cette période, en milieu d’année scolaire, que j’ai commencé la flûte traversière.

Avec mon radio cassettes enregistreur, les cris des chatons devenaient de la musique expérimentale sur fond de concerto pour flute et harpe de Mozart, c’était le temps des «remix» et j’adorais ça!»

Extrait de «L’autobiographie déambulatoire: les premières vies»
Alexandra Nereïev
ISBN 978-1-62018-079-2

1990-1993:
De nombreux voyages motivés par des explorations en plongée sous-marine la mènent successivement en Egypte, au Mexique, Guatemala, Honduras, Sri Lanka.

Guatemala

En 1991, écriture de ses impressions (Poèmes) sur la ville de Berlin qu’elle considèrera comme «une merveilleuse expérience du chagrin».

Suivent les recueils «Paris» et «Une première saison sèche» (inédits lus par ses proches et tirés en photocopies, puis distribués dans le métro parisien.)

En 1993, son voyage en Irlande lui révèle dans le poème «D’Irlande» combien «la couleur donne la vie», en octobre de la même année, s’installe à Montreuil-Sous-bois et se met à peindre tout en passant son Baccalauréat.

Irlande

1994:
Sa jeune tante décède des suites du VIH.
Obtient son Bac général A2 option dessin.
1995:
Naissance de son premier fils. Ecrira «le cabinet du docteur Maboule», texte en prose, successif à un séjour à l’hôpital psychiatrique de Ville Évrard pour «Grosse fatigue» (autre texte en proses écrit en 1996)

1996:
L'appartement de sa mère , ou étaient stockés tous ses travaux (dessins, peintures et carnets) brûle en pleine nuit.Tout sera perdu (exceptés les écrits cités ci dessus)
1997: Périple en Italie, découverte de Venise, gouaches et acryliques, de nombreux dessins et carnets d’impressions.

1999:
Master Communication visuelle édition publicité de l'Ecole D'Art Maryse Eloy

Y professent Peter Keller (Typographe malheureusement disparu en 2010) dont l’influence structura les compositions de l'artiste en devenir, mais également Bruno Richard (Elles sont 2 Sortie), avec lequel l’artiste encore en sommeil, gardera de bons rapports humoristiques et joyeux.
Voyage aux États-Unis, aux Pays-bas ,en Allemagne et en Italie ou elle suit également des cours de dessin À l'École des Beaux Arts de Brera (Milan Italie).

"Ils me croyaient paresseuse, tous les camarades de promotion, parce que je ne venais pas souvent en cours à Paris, il y avait certes mon fils encore petit qui me prenait du temps, mais il y avait Brera, le "must" pour une jeune fille en quête d'érudition, et au final j'ai eu la mention Bien et personne n'a compris pourquoi, les secrets du succès et de la Beauté sont en Italie...sinon, pourquoi aurais-je choisi un Italien pour me donner un premier enfant?"

Extrait de «L’autobiographie déambulatoire: les premières vies»
Alexandra Nereïev
ISBN 978-1-62018-079-2

1999-2002:
Après s'être aperçue que l'agence de publicité qui l'employait ne permettrait pas qu'elle conserve ses droits d'auteur, elle démissionne. Fréquentera ensuite librement la Grande Chaumière et les ateliers du Carroussel du Louvre, ces années voient les naissances de ses deux filles.

"La Beauté s'ensuit d'une mélodie improbable, la Musique me kidnappe et mon ravisseur est devenu mon mari, et il me donna deux princesses adorées pour accompagner leur frère, et son piano est un sorcier insolent!"

Extrait de «L’autobiographie déambulatoire: les premières vies»
Alexandra Nereïev
ISBN 978-1-62018-079-2

2002:
Ouverture d'un Atelier de création de bijoux avec pierres fines, 2 magasins sous l'enseigne Latzarine à Lagny Sur Marne, fermé fin 2006 (Y ont été exposés nombre de ses aquarelles et quelques sculptures en terre cuite, le tout entourés de ses "inmettables bijoux" )

La Salamandre collier argent cristal de roche et corail

2003:
Première Nouvelle en édition artisanale "Nuits sous l'étoile du Bouddha".(réedition prévue format Kindle, accompagné de poèmes. ISBN à venir)

2005:
Voyage en Inde, c’est cette année-là également qu’elle rencontre Didier Peiro, alors créateur Couture, aujourd’hui fin gastronome à «L’atelier des terroirs».

L’Inde sera un choc, une révélation:

«Même s’ils étaient, sales, malades et pleins de poux, je me suis mise à les aimer, des barrières venaient de s’effondrer au contact des vibrations nouvelles contenues dans le sol même de l’Inde, je venais de vaincre en quelques semaines, un chagrin profond, sans doute le deuil mal fait de ma chère tante partie si jeune.

J’avais écrit dans «les Nuits sous l’étoile du Bouddha» cette souffrance quelques années auparavant, j’avais écrit que j’y allais, sur la terre Dravide, et la chose fut faite, longtemps après l’avoir pensée, écrite et intégrée.

Suite à ce voyage, je larguais en pensée tout ce qui me restait de matérialiste, l’année suivante, car je n’oublie pas que les actes suivent très lentement la pensée, je partais vivre dans le Midi de la France, échafaudant une arche de Noé remplie d’animaux.

Je me souviens encore combien j’ai dormi de cette vie frénétique qui m’avait happée sans m’octroyer un seul instant de relâche, et j’ai rêvé, beaucoup rêvé, et j’ai dormi, beaucoup dormi, des boutons même me sont poussés et puis le temps faisant, cela est passé et je me suis remise à écrire entre deux portées de chatons, je me suis remise à dessiner, entre deux promenades à cheval, je me suis finalement mise à observer ma vie, entre deux inondations de la vallée du Vistre.»

Extrait de «L’autobiographie déambulatoire: les premières vies»
Alexandra Nereïev
ISBN 978-1-62018-079-2

Le Domaine Mephisto avec sa jument appaloosa

2006:
Contemplation de la nature dans le Gard, habite le Mephisto Domaine, élève des chats et s'occupe de son cheval avec ses grands chiens.

Les trois montagnes

Se choisit un pseudonyme après avoir été soufflée par le livre «Pseudo» de Romain Gary

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Ce sera Alexandra Nereïev, hommage à son amour pour l’âme russe (sonorité russisante), sa fascination pour la mer (Néréïdes) et sa condition de mère (Ève). cf «Eve et Lilith» dans «L’autobiographie déambulatoire: les premières vies».

2009:
Voyage aux États-Unis.
Cambriolée dès son retour, puis menacée par des chasseurs malveillants qui mettent le feu à son terrain en vue d'atteindre la grange à foin par fort mistral, écrit en quatre mois "la saga des Ruskova" (10 tomes (plus de 2000 pages) ISBN 978-1-62018-078)

"Galacsja Ruskova m'a sauvée du naufrage, mon Arche ne tenait pas le coup devant l'ignorance, la perfidie et la jalousie bien humaines...j'ai demandé aux esprits de la maison de me protéger, ils m'ont soufflé une histoire..."

Extrait du Prologue de "La saga des Ruskova" ISBN 978-1-62018-078

Les cinq premiers tomes de la Saga des Ruskova

Octobre 2009:

Révélation spirituelle et culturelle en Russie.

Assiste au concert de Boris Beresovsky à St Petersbourg. Fait l’expérience étrange au musée de l'Ermitage, de l’hydromel Russe non raffiné(artisanal, il contient encore les poisons des abeilles et donne le vertige)

«C’était dans la plus longue galerie d’oeuvres d’art du monde, la plus somptueuse et la plus riche du Continent des ombres, que je fis l’expérimentation, à mon insu, des effets du breuvage que Vicka nous avait invités à déguster quand nous étions, le jour d’avant, à Novgorod.Novgorod le fief des Princes de Kiev, la ville ou naquit Rachmaninov, et dont les pieds baignent dans le Volkov dont mon si long, si interminable roman parle avec ferveur (1).
Un Jesus s’expulsa du dos d’un Saint Cristophe souriant et se mit à danser sur une toile près d’une fenêtre, la Neva, lumineuse de l’interieur, m’invitait à tanguer comme si j’eus été une barque insolite dans le Styx incertain de la production des génies humains.»

(1)La Saga des Ruskova ISBN 978-1-62018-078

Extrait de «L’autobiographie déambulatoire: les premières vies»
Alexandra Nereïev
ISBN 978-1-62018-079-2

Devant Pierre et Paul ST Petersbourg

2010:
Retourne à Paris, abandonne son domaine de trois hectares et se consacre à divers voyages.

En janvier de la même année,trouve in extremis deux billets pour Wroclaw ou elle assiste avec son mari (pianiste s’exerçant aux plus complexes pièces pour piano) à un Concerto de Chopin joué par Ivo Pogorelich.

"On s'était fait une ambiance médiévale, parcourant, en se tenant la main, les rues floconnées de Wroclaw, un sushi le soir puis, au delà des choses sublimes des émotions passagères, l'intense lenteur de ce prince du clavier. Humble, léger, solide et abrupte, puissant qui chuchote dans les oreilles du chagrin, profond qui délivra à nos coeurs prêts à donner des larmes d'extase, l'immense joie dont seul Chopin sut nous léguer l'intégrité en héritage.Des frissons célestes et immaculés, de l'amour, celle de la musique qui se laisse caresser comme Apollon effleure sa Lyre: Ivo Pogorelic...un génie fragile, un enfant aux épaules chargées de sens, qui délivre sa poésie du bout des doigts!"

Ode à Wroclaw.
Extrait de «L’autobiographie déambulatoire: les premières vies»
Alexandra Nereïev
ISBN 978-1-62018-079-2

En Mars de la même année,le Ballet "Anna Karénine" de Tchaikovsky qui se jouait à l'opéra de Budapest finit de la persuader qu'elle est vouée "au service du Beau".

L'anonymus de Budapest

Visite de la demeure de Ferenc Liszt, impressions sur le lac Balaton (Huile sur toile)
Voyage aux États-Unis en octobre, retour au «Mephisto Domaine» quelques mois, pour ne plus jamais y revenir dès janvier 2011.

8 Avril 2011: Décès brutal de sa mère en Suisse (Fribourg) ou elle s'est installée avec toute sa famille.

Lui sera consacré en 2011 un hommage posthume, puisque Alexandra Nereïev insérera le livre "La petite Femme" par Marie Amsterdam, sa mère, elle aussi ayant choisi pseudonyme, dans «L’autobiographie déambulatoire: les premières vies».

Portrait de la mère de l'artiste(pastel à l'huile)

«Elle m’avait écrit un Acrostiche, je ne me souviens que du premier vers, car je n’ai pu le conserver, il avait, comme tout le reste, brûlé à Vitry Sur Seine, elle avait écrit pour la première lettre de mon unique prénom : «Artiste tu seras»...que pouvais-je bien faire d’autre...elle avait raison, je ne sais rien faire d’autre.»

Extrait de «L’autobiographie déambulatoire: les premières vies»

Le chagrin inconsolable et le mal du pays la gagnent, le climat du plateau Suisse n'aidant pas, départ pour Locarno (Tessin, Suisse Italophone) en aout 2011 ou elle installe son atelier de peinture, sculpture et aquarelles.

"Là au moins, je ne suis plus loin des génies de la Renaissance, là au moins on parle trois langues avec le soleil pour gardien.Et même si le Lac Majeur n'est pas le plus grand, il est le mien et je l'appelle "mon Lac"...parce qu'au dedans de sa force, nagent des dragons que personne ne sait voir."

Locarno Lac Majeur Suisse

Extrait de «L’autobiographie déambulatoire: les premières vies»

Farandole de la bohémienne.

Alexandra Nereïev
ISBN 978-1-62018-079-2

2012:

Voyage aux États-Unis, en Allemagne, Italie et Espagne.
Écrit les préludes de la Saga des Ruskova «Feuilles d’Ambre et Poudre à Canons»
(ISBN 978-1-62018-047-1)

couverture feuilles isbn 1
Ne souffrant aucune commande, "comme au magasin sans l’être, puisque j’accueille sur rendez-vous uniquement»", Alexandra Nereïev vend ses oeuvres au compte goutte, ne montre que ce qu’elle croit achevé et organise des ventes privées sur invitation.

Toutes les informations contenues dans cette succinte biographie prennent source dans: «L’autobiographie déambulatoire: les premières vies» de Alexandra Nereïev.
ISBN 978-1-62018-079-2